Je n’ai pas vraiment saisit la fin de ton post. Quand tu dis que tu n’as pas été embarqué c’est que tu n’as pas accroché au film pendant la scéance ? Ou que tu essayes de trouver un sens au film que tu n’arrive pas à saisir… ?
Etrangement, à la sortie, je ne me suis pas posé de question pour savoir si j’avais aimé ou ne pas aimé. J’avais vu. Et se questionner, ne serait-ce pas un peu tronquer son premier sentiment ? S’imposer de nouvelles idées ?
Tu reparles à nouveau de Job. La grande majorité (voir la totalité) des critiques qui ont assassiné le film y ont vu un pamphlet religieux. Ou un Malick qui, se prenant pour un prophète au temple, parle de Dieu. Même parmi les “pour” (parce qu’il faudrait être soit d’accord, soit “contre”?), cela a été relevé.
A nouveau, je n’ai (et ce n’est pas encore le cas, malgré tout les retours que j’ai eu qui vont dans ce sens) JAMAIS ressentis une seule fois pendant le film ce goût du religieux démonstratif à outrance, comme le crient les critiques.
Ok, bien sûr, on voit le monde naître. Mais attention, ce n’est pas la Genèse en 7 jours ! Malick réussit à retranscrire le poids des millénaires qui pèsent sur le monde, c’est une naissance évolutionniste et non créationniste. Le titre du film est une référence… à Darwin !
De même, évidement, les personnages sont éduqués dans la bonne morale catholique… mais allez trouver une famille blanche dans un quartier pavillonnaire ‘comme il faut’ dans les années 50 qui ne soit pas croyante !!
Au delà de toute ces considérations, le sujet du film est tout simple comme tu l’as dit, à l’échelle humaine, au plus près… Rarement un film m’a semblé plus criant de vérité quant à la relation familiale et à l’être qui se construit dans un vie.
Je finirais en posant ce que m’as dit ma tante :
Peut-être tous ces plans cosmiques n’ont-ils pour but que de faire des “pauses” dans le récit, permettre au spectateur de s’évader, loin dans les étoiles et dans ses pensées, méditer un peu sur la vie… Avant de revenir sur cette bonne vieille Terre.