C’est le matin, Jean-Eudes dort dans sa chambre peu éclairée. Les vibrations et le bruit du RER le réveillent en sursaut ; il met son baladeur pour palier au problème pendant que son réveil se décide à sonner. Il ouvre les volets et découvre avec une mine déconfite son vis-à-vis avec des HLM. Jean-Eudes rentre dans sa voiture et allume la radio ; on y indique la présence d’un bouchon interminable sur son trajet. On le retrouve à son bureau. A proximité de lui se trouve une charmante collègue au téléphone ; il la reluque en détail, semble attendre la fin de la conversation pour lui adresser un mot doux mais quand elle a fini et qu’il commence à ouvrir la bouche, c’est son propre téléphone qui sonne et elle s’en va. En rentrant le soir, il se fait flasher par un radar automatique. Le soir, il s’acharne sur sa WII mais perd. Le lendemain, le rasoir électrique de Jean-Eudes tombe en panne alors qu’il ne s’était rasé qu’une seule joue. Il rentre dans sa voiture et entend encore qu’il y aura des bouchons sur son trajet. A son travail, son ordinateur plante. Pour se calmer les nerfs, il va se chercher un café à la machine à café mais celle-ci lui garde sa monnaie sans même lui donner le précieux breuvage.
Jean-Eudes part aussitôt de son travail sous l’œil dubitatif de sa collègue. Il se rend à la campagne en voiture. Après quelques errements, il s’arrête dans un chemin près d’un champ. Il va s’y allonger. Au bout d’un moment, il s’ennuie et met son baladeur et ferme les yeux. Soudain, des vibrations et un bruit lointain lui rappelant le RER, le réveillent. Il se relève et aperçoit un tracteur sur le chemin. Il se recouche rassuré et meurt moissonné atrocement.Je n’arrive pas à croire que j’ai écrit un truc aussi plat… Les idées de “gags” sont les bienvenues à condition qu’elles ne soient pas trop gaguesques justement.
Je sais que certains auraient bien vu une fin autre, avec un tracteur qui fait du bruit tel un metro et qui pousse Jean-Eudes à mettre son baladeur, rappelant en cela le début du film. C’est la classe mais cela voudrait dire que le mettage de baladeur est dû à un tracteur qui vient troubler notre brave Jean-Eudes en mal de nature. Hors, pour qu’il y ait une morale à tout ça, il faut que Jean-Eudes mette son baladeur pour une futilité, parce qu’il s’ennui, parce qu’il veut le beurre et l’argent du beurre etc.
Qu’est-ce qui te dérange?
La forme? Si c’est ça, c’est normal… Un synopsis n’est pas un exercice littéraire.
Le fond? Là c’est plus grave…
La forme 
Je sais que c’est l’idée principale du scénario, mais cette sortie, après une série de pépins, n’est-elle pas trop théâtrale ? Quand j’ai lu cette ligne, je l’ai trouvé pas naturelle du tout, en opposition avec le reste… En même temps, c’est un court-métrage, et non un film de 2h50 sur la condition humaine…
Je trouvais ça bien pourtant. On doit voir la coupure! Après je voyais pas un ype qui se barrait en claquant la porte. mais plus un mec démoralisé qui traine des pieds, va chercher ses affaires et s’en va.
Alors oublis ce que j’ai écrit. 