De Jeudi 18h30 à aujourd’hui 6h du matin, c’est déroulé à Nantes dans un cinéma, habitué toutes les deux semaines à présentée une « séance de l’absurde », le FESTIVAL DE L’ABSURDE #3
Programmation barrée, allant du western chinois au film de zombie porno gay, en passant par le film d’horreur artisanal, tout y passe. Et ce dans une ambiance décomplexée, où tout le monde encourage le tueur à agir, la victime à courir même lorsqu’elle n’a plus de pieds, et se met à hurler le nom de l’acteur au générique.
Forcément, quand le type en question s’appelle Bolduc, est acteur, réalisateur, producteur, executive-producer, scénariste et monteur de son propre film, comment résister ?
Même si d’autres sont aussi bon voir meilleurs que certains nommés ici, petit échantillon :
Super de J. Gunn. LA REVELATION pour moi. Film de super héros avec un super looser sans super pouvoir. La version indépendante et pour adulte quadra du déjà très bon Kick-Ass. Mais l’aspect « comic » est beaucoup plus travaillé et on n’hésite pas à sacrifié le casting, parfait : Ellen Page, Liv Tyler, Kevin Baccon, Nathan Fillion… et Rob Zombie comme la voix de Dieu. Hilarant.
A Serbian Film de S. Spasijevic. Vrai faux snuff movie et film porno. Deuxième visionnage pour moi. La première m’avait complètement plombé tant l’atmosphère et l’histoire est glauque. Avec du recul, on remarque que si trash il y a, il repose plus sur la suggestion que le « montré ». Un premier film, donc respect, et pour le réal et pour le projet. D’ailleurs, le débat qui a suivi a été filmé pour les bonus du DVD/Blu-Ray Français. Comparé à Cannibal Holocaust en son temps pour le rapport étroit entre tournage et réalité.
Rare Export de J. Helander. Très bon film finlandais, comédie mâtiné d’épouvante, où l’on apprend la vérité sur le Père Noel. De belles images enneigée, un début vraiment flippant et une fin savoureuse.
Monster Brawl, J. T-Cook. Film de catch qui réunit toutes les monstres des grands classiques : zombie, momie, loup-garou, vampire… Pas très bon, répétitif, mais qui a le mérite de faire oublier que c’est un film : ambiance de folie dans la salle. Un peu plus et on pariait de l’argent sur le dos des monstres !
Et enfin :
The Woman de L. McKee. Un chef de famille apparemment respectable ramène chez lui une femme sauvage, sous le prétexte de vouloir la « civiliser ». Une claque qui se termine en apothéose. Un très très bon film, où chaque personnage est travaillé et a le mérite d’exister : le père, son fils, sa femme, sa fille, la femme, la fille… DU LOURD !!!