Un peu forcé par mon prof d’histoire du cinéma, hier soir je suis allé voir le dernier film de Werner Herzog : La grotte des rêves perdus.
Bon, il faut aimer le genre documentaire, chose que je n’apprécie pas outre mesure, mais bon, parfois c’est tout de même sympathique. Après l’homme grizzli et autres dingos, Herzog, pas forcement plus sain d’esprit que les portraits qu’il croque, s’est penché sur la grotte Chauvet en France, et les peintures rupestres préhistoriques qu’elle garde secrètement en son sein. Expédition surveillée et tournage soumis à des contraintes importantes, le site étant interdit au public.
Ah oui, monsieur a voulu se faire ça en 3D… Et ça marche !!
Le rendu est bluffant. Oubliez la bataille céleste ou la luxuriante forêt d’Avatar, ici la 3D relief nous enferme dans ce tabernacle de pierre, au coeur de l’obscurité. Les peintures sembles là, si proche.
Plus surprenant, Herzog a surement dû se contenter d’une seule caméra. Et pourtant, on a pas une 3D bidouillée informatiquement à la Alice (honte à toi Burton!), mais une vraie impression de profondeur dans les sujets. Même lorsque la caméra est sur un drone et survole le massif, l’effet est toujours la !
Cependant, on constatera que lorsque la caméra bouge trop, ou quand des objets sont trop brillant (le soleil se reflète sur l’eau, les feuillages), là ça fait mal aux nonoeils…
A voir pour une utilisation réfléchie et intéressante de ce nouveau procédé technique… et la beauté des peintures “primitives”.